Élections présidentielles américaines 2024 : comment parier sur le gagnant ?

Présidentielles américaines de 2024 : L’analyse générale pour éclairer vos décisions de pari

Les américains voteront le 05 Novembre 2024 pour élire leur nouveau président et il s’agit d’une actualité incontournable. L’on s’attendait d’ailleurs à un remake de 2020, mais le retrait de Joe Biden a redéfini la course en faisant apparaître un nouveau candidat en la personne de Kamala Harris. Qui des deux a désormais plus de chances d’entrer à la Maison Blanche ?

Où parier sur le gagnant des élections présidentielles

Alors que les américains retiennent leur souffle jusqu’au 5 Novembre 2024 pour connaître leur nouveau président, Shuffle vous offre la possibilité de parier sur l'élection du nouveau président aux USA en 2024.

Qui pour remporter la présidentielle américaine de 2024 ?

Après quelques incertitudes, le tableau des élections présidentielles américaines de 2024 se précise enfin. Les amateurs de paris savent donc désormais à quoi s’en tenir et les cotes affichées sur la plateforme Shuffle vous donne une indication de vos potentiels gains réalisable selon votre mise. Au 03 août par exemple, le candidat républicain Donald Trump bénéficiait d’une cote à 1,80 tandis que Kamala Harris, probable candidate démocrate, affichait une cote à 2,10.

Vous l’aurez compris, il est possible de parier sur le candidat que vous voyez gagner le scrutin du 05 Novembre prochain sur le casino en ligne Shuffle. Miser sur le gagnant des élections présidentielle aux USA n’a d’ailleurs rien de compliqué et sa facilité de compréhension se rapproche des paris sportifs. Mais avec les soubresauts auxquels l’on assiste, il vaut mieux rester informé aussi sur les tendances et les enjeux de cette élection, car la situation peut évoluer d’une journée à l’autre.

Précisons que les présidents américains sont élus au suffrage universel indirect. Le 05 Novembre 2024, les électeurs choisiront de ce fait les 538 membres du collège électoral (aussi désignés grands électeurs) et ces derniers éliront le président le 17 décembre 2024. Cependant, les tendances se dessinent généralement dès le premier vote, car les grands électeurs ont des préférences affichées.

Passage en revue des candidatures

Bien que les élections présidentielles américaines soient polarisées entre les camps démocrate et républicain, les candidatures ne proviennent pas seulement de ces deux partis traditionnels. D’autres prétendants sont aussi souvent dans la course et cette année encore, on en compte 4, ce qui fait un total de 6 candidatures.

Les candidats aux élections

Malgré ses ennuis judiciaires, Donald Trump a été investi candidat républicain le 18 Juillet après avoir échappé à une tentative d’assassinat 5 jours plus tôt. L’ancien président de 78 ans a dû passer toutefois par des primaires et cette étape lui a été favorable avec le désistement de son principal concurrent, Nikki Haley. Celui qui préparait son retour depuis sa défaite amère en 2020 va donc pouvoir briguer un nouveau mandat.

En face et sauf retournement de situation spectaculaire, l’actuelle vice-présidente Kamala Harris (59 ans) représentera le camp démocrate. Son investiture est encore attendue, mais elle bénéficie déjà des soutiens des figures de proue de son parti et son choix fait l’unanimité. En l’absence de concurrent, nul doute que Kamala Harris sera investie lors de la convention du 19 août 2024 à Chicago.

D’autres candidats seront par ailleurs dans la course, à savoir :

• Jill Stein : Elle est la représentante du Green Party, un ensemble de formations politiques écologistes. Âgée de 74 ans, Jill Stein n’est pas à sa première candidature puisqu’elle s’était déjà présentée en 2012 et en 2016.

• Cornel West : Candidat indépendant de 71 ans, il brigue également le poste de président des USA. Il est notamment philosophe et auteur avec des ouvrages qui documentent les conditions des afro-américains.

• Robert Francis Kennedy Jr : Après avoir tenté les primaires démocrates, ce neveu de l’ancien président John Fitzgerald Kennedy a finalement annoncé sa candidature aux élections présidentielles en tant qu’indépendant. Âgé de 70 ans, il est un avocat spécialisé dans les questions environnementales.

• Chase Oliver : Représentant du parti libertarien, il est le plus jeune candidat aux élections présidentielles américaines de 2024 (39 ans).

Pour rappel, les indépendants et les petits partis sont généralement absents des débats médiatiques en raison de divers facteurs, dont l’absence de financement.

Les colistiers

Dans la tradition américaine, les colistiers ont une forte influence sur les résultats des élections présidentielles. Ce rôle fait d’eux des vice-présidents potentiels et il est stratégique dans la mesure où les colistiers permettent aux candidats d’engranger des voix en dehors de leurs bases électorales initiales.

Ainsi, le sénateur de l’Ohio, JD Vance a été choisi comme colistier par Donald Trump. L’homme de 39 ans est toutefois au centre de quelques controverses et polémiques ces derniers jours et sa place aux côtés de l’homme d’affaires serait menacée selon les observateurs.

Dans le camp démocrate, le nom du colistier est toujours attendu et il devrait être connu d’ici au 08 Août. Selon le code électoral américain, il s’agit de la date limite pour inscrire un second sur les listes, c’est-à-dire, 100 jours avant le scrutin. Mais selon un récent rapport de l’Associated Press-NORC, le sénateur de l’Arizona, Mark Kelly serait le plus plébiscité à l’heure actuelle.

Le déroulement de la campagne électorale

La campagne électorale a été lancée le 27 juin dernier avec un premier débat télévisé entre Donald Trump et l’ancien candidat démocrate. Cet évènement a cependant précipité le retrait de Joe Biden qui avait affiché une énième fois des signes de faiblesse.

Le candidat républicain Donald Trump ayant perdu de facto son souffre-douleur, la campagne pourrait désormais tourner essentiellement autour des influences et des sujets de discorde.

Les sujets qui font débat

Démocrates et républicains sont divisés sur bon nombre de sujets à savoir : la démocratie, le droit à l’avortement, l’économie, l’immigration et la politique étrangère.

La démocratie en elle-même fera débat, car Donald Trump a toujours affiché une vision singulière de ce système de gouvernance. Joe Biden a d’ailleurs souvent allégué que son adversaire était une menace pour la démocratie et cet argument lui a quelque peu permis de prendre le dessus en 2020. Kamala Harris pourrait donc adopter la même ligne face à Donald Trump.

Par ailleurs, le droit à l’avortement est devenu un sujet brûlant aux États-Unis depuis que sa législation a été confiée à chaque État. Kamala Harris étant progressiste et engagée en faveur des droits des femmes, ses positions devraient se heurter à celles du conservateur Donald Trump qui se montre toutefois prudent.

D’un autre côté, l’économie sera au centre des débats et sur ce point, Donald Trump a toujours prôné une politique protectionniste avec une augmentation des taxes sur les produits importés. Du côté de Kamala Harris, l’on peut s’attendre à une continuité des programmes initiés par Joe Biden pour la réindustrialisation des secteurs stratégiques.

L’immigration représente aussi un sujet important pour Donald Trump qui devrait poursuivre la construction de son mur à la frontière avec le Mexique. Mais s’il est élu pour un second mandat, il prévoit d’organiser également la « plus grande opération de déportation de l'histoire américaine ». Kamala Harris reste quant à elle discrète sur le sujet.

Enfin, la politique étrangère sera au centre des programmes des candidats alors que les États-Unis sont actuellement impliqués dans des guerres en Ukraine et à Gaza.

Ce que disent les sondages

Même s’ils sont loin d’être fiables à 100%, les sondages permettent aux observateurs de suivre les tendances en période électorale. Selon les chiffres de l'institut Ipsos au 30 juillet pour l’agence Reuters, Kamala Harris passerait ainsi devant Donald Trump avec 43% d’intentions de vote contre 42%.

Une marge d’erreur de 3,5 points est à noter, mais ce résultat montre un grand changement de dynamique depuis le retrait de Joe Biden. Pour la plupart des sondages, les deux candidats sont en effet au coude à coude, ce qui était inimaginable il y a quelques semaines.

Par ailleurs, il convient de noter que tous les sujets brûlants seront abordés lors des débats télévisés des 16 septembre, 1er et 9 octobre entre les candidats à la présidentielle. Un débat est également prévu le 25 Octobre entre les vice-présidents potentiels et l’ensemble de ces échanges influent généralement sur les chiffres des sondages et les résultats.

Les soutiens de personnalités

Aux États-Unis, les soutiens de personnalités de premier plan sont décisifs lors des élections présidentielles. Pour un parieur, il est donc judicieux de prendre en compte ces éléments qui orientent aussi les électeurs.

Pour l’heure, Donald Trump mène la danse avec une vague de soutiens venant principalement de la Silicon Valley. Ces chefs d’entreprises technologiques traditionnellement proches du parti démocrate penchent désormais de l’autre côté.

C’est ainsi que diverses personnalités, dont Elon Musk, David Sacks, Marc Andreessen, Ben Horowitz ou encore David Marcus n’ont pas hésité à afficher un soutien clair à Donald Trump. La tendance s’est d’ailleurs accentuée depuis la tentative d’assassinat subie par ce dernier.

Pour Kamala Harris, c’est du côté des stars et des célébrités que les soutiens se multiplient. Elle peut compter en effet sur des noms comme Ariana Grande, Charli XCX, Cardi B, Katy Perry, Jamie Lee Curtis, John Legend, Spike Lee ou encore Viola Davis.

Le soutien de la méga-star Beyoncé lui n’est pas encore explicite, mais selon CNN, la chanteuse aurait autorisé l’utilisation de son titre "Freedom" pour la campagne de Kamala Harris. D’autres noms pourraient d’ailleurs s’ajouter à la liste, car la sphère people est généralement acquise à la cause démocrate.